L'URSSAF a récemment mis en ligne la version mise à jour de son guide pour les CSE 2025, et cette mise à jour arrive plus tôt que l'année précédente, où la version 2024 n'était disponible qu'en novembre.
Pas de nouveautés majeures, mais des rappels essentiels pour les CSE
La nouvelle version du guide URSSAF CSE 2025 ne présente pas de changements significatifs par rapport à l'année dernière. Toutefois, elle rappelle des points importants, notamment l'interdiction d'attribuer des prestations sociales et culturelles (ASC) en fonction de l'ancienneté. Les CSE ont jusqu’au 31 décembre 2025 pour ajuster leurs critères d'attribution des ASC et garantir leur conformité avec cette nouvelle règle.
Le guide URSSAF rappelle également que aucun salarié ne doit être exclu des prestations du CSE. Le montant attribué peut différer selon des critères sociaux, objectifs et prédéterminés, qui doivent être connus de tous les salariés au sein de l’entreprise et définis dans les accords et conventions collectives.
Les chiffres clés à connaître pour 2025 :
L'URSSAF 2025 réactualise les principaux montants à connaître pour le bon fonctionnement des CSE. Voici les principaux chiffres à retenir :
- Plafond d'exonération des cadeaux et bons d'achat : Le plafond passe à 196 euros en 2025. Ce montant est important pour les CSE souhaitant distribuer des avantages sans risquer des charges sociales supplémentaires
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- Aides pour services à la personne et garde d’enfants : Le plafond d'exonération est de 2540 euros. Cette mesure est particulièrement utile pour les CSE souhaitant offrir un soutien financier aux salariés pour les services à la personne ou la garde d’enfants.
- Participation à la cantine : En 2025, si la participation salariale au prix du repas est inférieure à 2,73 euros, des cotisations sociales seront dues sur la valeur forfaitaire de l’avantage en nature (soit 5,45 euros). Ce détail peut avoir des implications pour les CSE gérant des tickets restaurant ou la cantine de l'entreprise.
- Financement de la prévoyance ou retraite supplémentaire : Le guide URSSAF apporte également des précisions sur la prise en charge de la prévoyance et des retraites supplémentaires par les CSE.
Réponses aux questions fréquentes des CSE :
Le guide URSSAF 2025 clarifie également des questions courantes rencontrées par les CSE dans leurs missions :
Les tombolas et loteries organisées par le CSE : Le guide précise que les lots des tombolas et des loteries organisées par le CSE ne sont pas soumis à des charges sociales si la valeur totale des lots attribués est en dessous du plafond fixé. Cela permet aux CSE de proposer ces activités sans lourdes conséquences fiscales, tant que les règles sont respectées.
Les voyages et vacances offerts par le CSE : Le guide clarifie les règles fiscales et sociales en matière de voyages et vacances offerts par le CSE. Les avantages fiscaux peuvent s'appliquer si les séjours sont organisés dans le cadre des activités sociales et culturelles, mais des cotisations sociales peuvent être exigées si les critères de non-exonération sont remplis.
Les spectacles offerts par le CSE : Le guide URSSAF confirme que les spectacles proposés par le CSE peuvent bénéficier d'une exonération fiscale, sous certaines conditions. Toutefois, il est crucial que ces activités respectent bien les critères de l'URSSAF pour garantir l'absence de charges sociales.
Obligations d’information du CSE envers l'employeur :
Le guide rappelle que le CSE doit informer mensuellement l'employeur des sommes versées aux salariés. Cela garantit non seulement la conformité légale, mais permet aussi une transparence dans les échanges entre le CSE et la direction, renforçant ainsi le rôle central du CSE dans l’entreprise.
En résumé, le guide URSSAF 2025 pour les CSE propose des mises à jour essentielles, tout en confirmant des règles déjà en place depuis 2024. Il est crucial pour les élus de bien comprendre ces changements pour optimiser l’attribution des prestations ASC et répondre correctement aux obligations fiscales et sociales. Le guide offre des précisions utiles pour optimiser la gestion des CSE, garantir les droits des salariés et maintenir une gestion transparente des fonds alloués par le CSE.